Contexte

Réalisation des espaces verts d’une résidence ayant une superficie de 2 500 m2 dont 1 353,65 m2 de jardin. Le site se situe à Sartrouville (78500), près de la gare du RER A. Cette résidence compte une cinquantaine d’appartements et deux lotissements individuels pour plusieurs centaines d’habitants.

Demande du client

Le client souhaitait tout d’abord d’avoir des allées menant aux différents bâtiments et pavillons; les jardinets, l’engazonnement, la création de jardinières sur toute l’allée qui longent les bâtiments et la plantation d’arbustes et d’arbres.

Missions réalisées

  • Évacuation d’ancienne canalisation d’eau usées, pose des canalisations d’eau potable et d’un regard d’eau pluviale sur un jardin privatif d’environ 50 m2 d’un pavillon de la résidence.

  • Fixation d’une pompe de relevage et d’une buze.

  • Création de jardinières sur mesure en pin de classe 4.

  • Agencement de bidime, d’agrodrain et apport de 150 m3 de grave concassée recyclée pour faire l’allée principale et l’allée du pavillon (160 m2 × 0,10 m de hauteur).

  • Mise en place de plots béton pour des spots lumineux.

  • Délimitation des différents jardins des appartements du RDC.

  • Pose de portillons.

  • Plantation de végétaux dans les jardinières et chaque jardins.

Matériels utilisés

  • Outils à manches (pelles, bêches, pioche, rateau américain, houe, marteaux, truelles, barre à mines…)

  • Mini-pelle (1,7 T)

  • Mini-chargeur

  • Rouleau à billes (800 kg)

  • Mètre laser et à ruban

  • Scies pendulaire et circulaire

  • Camions semi-remorque bennes (30 m3) 

  • Dumper (1 600 L)

  • Niveaux à bulles

  • Betonneuse

  • Brouettes

Photos avant

Photos pendant

Problèmes rencontrés

Il y a eu des difficultées d’organisations, de communications et de coordinations entre le travail de conception et le chantier. Le bureau d’études de l’architecte devait s’assurer de la bonne version des plans avant d’entamer les installations, travaux et ne prendre aucune décision sans l’accord de l’architecte. Il fallait également recontacter le client avant d’arrêter et commencer les différentes tâches.

  • Commande d’un mini-chargeur compact et d’un dumper girabenne thermique de 1 000 L chez un fournisseur et à la livraison. C’étaient des tailles trop importantes par rapport à notre demande (chargeur et dumper girabenne thermique de 1 800 L).

  • Les échaffaudage mise en place avant la pose de la grave concassée recyclée.

  • Le livreur de la grave est arrivé trop tôt.

  • Les lames de bois pour jardinière sans angle droit et n’ont été traitées entièrement (à part l’extérieur)

  • Mauvaises communications avec les différents corps de métiers avec qui on collaborait = refaire certain travaux.

  • Des oublies d’éléments sur le plan.

  • Enterrement d’une pompe de relevage en plastique sous plusieurs m3 de terre et de sable.

  • Plantation d’arbre sur seulement 0,40 m de porfondeur et quelques arbustes dans une terre de 0,20 m de profondeur au-dessus de la couche d’étanchéité.

  • Canalisation d’eau a été percée donc innondation sur plusieurs jours au-dessus de la couche d’étanchaité.

  • Le plan utilisé date de 2017 où il y avait six plots bétons pour luminaires et aujourd’hui il en faut quatre fois plus.

Galerie photos

Conclusion

Avec cette expérience, j’ai pu constater que les travaux prévus peuvent être arrêtés par manque d’organisation. En général, le bureau d’études essaie de tenir compte de tous les impondérables existants pour le bon fonctionnement du chantier mais il arrive parfois qu’une contrainte survienne de façon imprévisible et inattendue, ce qui nécessite une adaptation immédiate pour palier à ce problème. Cette situation vécue m’a permis de développer mes compétences en maçonnerie, en menuiserie, de me familiariser avec les plans, de m’adapter aux différentes contraintes imprévues sur un chantier.